Nouveau gouvernement, nouvelle vision…

Le premier ministre Philippe Couillard nommait officiellement son conseil des ministres dernièrement.  Le Dr Yves Bolduc s’est vu confier le poste de ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport et de l’Enseignement supérieur.  Serait-ce le signe d’une embellie en ce qui concerne le dossier des commissions scolaires?

La plate-forme en éducation du parti libéral le disait clairement : les commissions scolaires sont des acteurs importants du développement économique régional.  Elles offrent un service de proximité et ont une expertise dans la coordination des services aux élèves et aux écoles.  Elles continueront à offrir ces services aux écoles de leur territoire.

Voilà déjà une bonne nouvelle.  Le présent gouvernement souhaite également actualiser les mandats et missions en fonction des défis d’aujourd’hui et des besoins actuels des élèves.  Là encore, j’offre toute notre collaboration.

« Quelle belle journée! » a lancé d’entrée de jeu le nouveau ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, lors de sa nomination.  Ce que je lui souhaite avant tout?  De maintenir ce bel enthousiasme au cours d’un mandat qui durera plus longtemps que celui de ses prédécesseurs, j’ose l’espérer.  Il faut se rappeler que trois différents ministres se sont succédés au cours des quatre dernières années.  Dans cette ère de mouvance qui semble se dessiner au sein des organisations, la constance est définitivement souhaitable au sein de ce ministère.

Certains acteurs du milieu de l’éducation postsecondaire se disent déçus de cette nouvelle posture d’un ministre, deux ministères.  J’y vois plutôt une opportunité de vision élargie pour notre nouveau ministre.   Plusieurs de nos programmes en formation professionnelle constituant une passerelle vers les études collégiales, il m’apparaît intéressant qu’ils soient traités par une même instance.

Le premier ministre nous a bien avisés que le moment de prendre des décisions difficiles était venu et qu’une gestion rigoureuse du contrôle des dépenses s’imposait, notamment au sein des organisations publiques.    C’est un constat qu’on se doit de partager.  Et donc, poursuivre l’optimisation de nos structures.  Le prochain budget nous en dira certainement plus.

L’éducation faisant partie de ces missions essentielles sur lesquelles l’État se recentrera, continuons le travail acharné que nous assumons jour après jour pour la réussite de nos élèves.